La maladie de Horton (algie vasculaire de la face) est une douleur physique extrême, mais son impact psychologique est tout aussi dévastateur. Surnommée « céphalées suicidaires » pour son intensité (CHU de Montréal), elle provoque des crises imprévisibles qui isolent les patients.
Environ 20 % des patients rapportent des pensées suicidaires en raison de la douleur chronique et de l’isolement, selon des études sur les céphalées en grappe.
L’isolement vient du manque de compréhension : les crises, invisibles, sont souvent confondues avec des migraines. Les patients évitent les sorties sociales par peur des crises, ce qui renforce la solitude. Les traitements, comme les corticostéroïdes, peuvent aggraver l’anxiété ou la dépression.
La prévention de la santé mentale est donc essentielle :
- Soutien psychologique. Une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) aide à gérer les pensées sombres.
- Groupes de soutien. Les associations comme EURORDIS ou OUCH (Organization for Understanding Cluster Headaches) offrent des espaces d’échange.
- Activités thérapeutiques. La méditation, l’écriture, ou des hobbies créatifs (ex. : dessin) renforcent la résilience.
Sensibiliser à ces enjeux réduit la stigmatisation. Parler ouvertement de la santé mentale encourage les patients à chercher de l’aide.