Les Clés pour Comprendre les Céphalées Suicidaires

La maladie de Horton, aussi appelée algie vasculaire de la face, est une affection neurologique rare touchant environ 0,1 % de la population, elle touche principalement les personnes de plus de 50 ans.

Surnommée  » céphalées suicidaires » pour son intensité – décrite par le CHU de Montréal comme la pire douleur connue par l’être humain.

Elle se manifeste par des crises unilatérales soudaines : 

  • Douleur à la tempe
  • Yeux rouges et larmoyants
  • Une sensibilité a la lumière
  • Nez bouché & écoulements
  • Mâchoire crispée
  • Douleurs dentaires
  • Douleurs dans une ou les deux oreilles
  • Raideur dans la nuque & les épaules
  • De la fièvre, des nausées, perte d’équilibre, …

Ces crises durent de 15 minutes à 3 heures, parfois plusieurs fois par jour (1 a 8), en cycles de semaines ou mois (1 semaine a 6 mois), sans guérison définitive.

Les causes exactes restent méconnues, mais une dysfonction hypothalamique est suspectée, perturbant le rythme circadien.

« À ce jour, il n’existe aucun lien direct entre ce qu’il serait recommandé de manger pour prévenir ou, au moins, favoriser le développement de cette maladie »

Contrairement à la migraine, Horton n’a pas d’aura et ne répond pas aux antalgiques classiques. 

Les traitements incluent l’oxygénothérapie, les triptans (sumatriptan), ou des corticostéroïdes, bien que ces derniers aient des effets secondaires lourds.

La maladie impacte fortement la santé mentale, augmentant le risque de dépression ou de pensées suicidaires en raison de l’isolement et de la douleur chronique. 

Sensibiliser est crucial : un diagnostic précoce (via neurologue ou IRM) peut améliorer la qualité de vie. 

En France, plusieurs milliers de nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

Le diagnostic et l’instauration d’un traitement sont une urgence thérapeutique.

Mais le système de santé français se dégrade gravement depuis 2014. Les patients affrontent désormais de multiples obstacles pour obtenir les soins nécessaires.

Sources :

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2024-03/pnds_acg_vf_1.pdf

https://www.fo-rothschild.fr/patient/loffre-de-soins/maladie-de-horton

https://www.chumontreal.qc.ca/sites/default/files/2020-01/111-3-cephalee-de-horton.pdf

Ma vision d’Horton

L’objectif de cet article n’est pas de substituer l’expertise médicale, mais de fournir les clés pour décoder cette tempête et comprendre comment transformer la contrainte en une nouvelle architecture de vie : la mienne, Dans La Bulle d’Adrien.

I. Décoder la Tempête : L’Architecture du Chaos Neurologique

Pour se battre contre un ennemi, il faut d’abord connaître sa structure. La crise de Horton est un système de défaillance unilatérale, fulgurante et implacable.

La Violence du Choc

J’ai décrit cette douleur à mon médecin comme « Un camion qui vous percute 10 fois en 1 minute, pendant des heures ». La crise, qui dure typiquement de 15 minutes à 3 heures, se manifeste par des symptômes précis, toujours du même côté :

• Symptômes Oculaires : L’œil se met à couler abondamment (larmoiement) et devient rouge.
• Symptômes Faciaux : Le nez se bouche d’un coup (congestion nasale), la mâchoire se verrouille.
• Symptômes Corporels : La nuque se raidit « comme du béton ».

Ce qui différencie cette pathologie d’une migraine, c’est le comportement durant la crise. Tandis que le migraineux cherche le calme et l’obscurité, la personne atteinte de Horton est souvent agitée et irritable, cherchant à fuir l’intensité de la douleur.

L’Enjeu du Temps et du Diagnostic

La maladie est rare (elle affecte environ 1/1000 personnes). Cette rareté a un coût : le diagnostic est souvent retardé de 3 à 5 ans en moyenne, temps durant lequel la douleur est parfois confondue avec des problèmes dentaires ou des sinusites.

Il est donc vital de briser le silence pour que ce diagnostic soit posé rapidement et que les traitements d’urgence (oxygène ou triptans injectables) puissent être administrés sous supervision neurologique.

II. Le Squelette de la Résilience : Du Renard à la Rose

La maladie de Horton ne s’attaque pas qu’au corps ; elle isole. Elle vous force à vous retirer du monde, tel « un renard caché dans son terrier », par peur « d’imposer mon style de vie en décalage ».

Face à cette solitude, il est impératif de construire un ancrage mental.

Mon « livre totem », Le Petit Prince de Saint-Exupéry, est devenu le squelette de mon identité :

• Ma Rose : C’est ma Santé Mentale que je dois protéger.
• Mon Renard : C’est ma Résilience, cette part sauvage que j’apprends à apprivoiser.

Le véritable combat mental est de transformer la souffrance en « énergie créative ».

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Note Importante (Disclaimer Général) : Ce livre et ces articles relatent mon expérience personnelle. La maladie de Horton est grave. Consultez toujours un spécialiste pour diagnostic et traitement. Pas de conseils médicaux ici.

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