La maladie de Horton, aussi appelée algie vasculaire de la face, est une affection neurologique rare touchant environ 0,1 % de la population, principalement des hommes entre 20 et 40 ans.
Surnommée « céphalées suicidaires » pour son intensité – décrite par le CHU de Montréal comme la pire douleur connue – elle se manifeste par des crises unilatérales soudaines :
- douleur brûlante à la tempe
- œil rouge et larmoyant
- Nez bouché ou écoulant
- mâchoire crispée
- nuque tendue
Ces crises durent de 15 minutes à 3 heures, parfois plusieurs fois par jour, en cycles de semaines ou mois, sans guérison définitive.
Les causes exactes restent méconnues, mais des facteurs comme des dérèglements du rythme circadien, le stress, ou des déclencheurs (alcool, tabac) sont souvent impliqués.
Contrairement à la migraine, Horton n’a pas d’aura et ne répond pas aux antalgiques classiques.
Les traitements incluent l’oxygénothérapie, les triptans (sumatriptan), ou des corticostéroïdes, bien que ces derniers aient des effets secondaires lourds. La recherche avance, avec des études sur la stimulation nerveuse (ex. : nerf vague) comme alternative prometteuse.
La maladie impacte fortement la santé mentale, augmentant le risque de dépression ou de pensées suicidaires en raison de l’isolement et de la douleur chronique.
Sensibiliser est crucial : un diagnostic précoce (via neurologue ou IRM) peut améliorer la qualité de vie.
Les associations comme EURORDIS ou Santé Publique France jouent un rôle clé dans l’information et le soutien.